Analyse à la volée de l’article « De Clichy à Gennevilliers, des jeunes habités par un « sentiment d’injustice », des policiers dénoncent l’« impunité généralisée » » :
– Le titre donne une citation à chaque partie prenante. Il donne l’impression d’un jeu entre gamins rapporteurs souhaitant se départager après un match nul. Question : en quoi un « sentiment d’injustice » légitime-t-il l’attaque de forces de l’ordre ?
– Le Monde pose la question : « Faut-il y voir des signes avant-coureurs d’une conflagration généralisée ou une simple flambée de violences sans lendemain ? »
Sauf à être aveugle, en quoi par exemple l’attaque d’un commissariat par des dizaines d’assaillants organisés et hurlant un même mot d’ordre peut-elle être tolérée ? Cette info est aisément vérifiable…
Enfin, accompagner « flambée de violences » de l’adjectif « simple » et l’opposer à une « conflagration généralisée » suppose que l’on n’aurait pas lieu de s’indigner/s’inquiéter (est-ce une guérilla ? Non, une simple flambée de violences ! Ouf, tout va bien alors !)
Une analyse sommaire du titre et du chapô semblent déjà indiquer une vision du monde tranchée de la part de l’auteur de l’article. Votre meilleure arme ? Un peu de recul !
Les maux des mots !