« Ils ne veulent pas avoir d’enfants » : l’information, prolongement de la guerre contre la société occidentale

« Des enfants ? Non merci ! » Courrier International consacre son dossier hebdomadaire à ces personnes qui ne souhaitent pas avoir d’enfant. Le magazine emboîte ainsi le pas à de nombreux médias qui s’intéressent de près aux childfree, comme on les appelle désormais. On constate systématiquement sur ce sujet une sous-représentation, voire une absence totale, des minorités. Étrange de la part de médias généralement très pointilleux dès qu’il est question de diversité !

Couverture de Courrier International, semaine du 4 au 9 novembre 2021 (capture d’écran)

Le monde occidental se distingue par un individualisme outrancier et une recherche du plaisir assez court-termiste, ce n’est un secret pour personne. Dans cette vision, avoir des enfants apparaît de plus en plus comme un frein à l’épanouissement de soi-même ou encore comme du militantisme écologique (sur la base du raisonnement « moins d’êtres humains = moins de pollution et de consommation« ). Si certaines générations ont moins procréé que d’autres à travers les époques, ce phénomène prend de l’ampleur et tente de s’institutionnaliser. Et les médias suivent, tentant d’expliquer ce paradigme culturel en donnant la parole à des personnes ayant choisi de ne pas avoir d’enfant, ou regrettant d’en avoir. Mais depuis plusieurs années, une fausse note fait entendre sa petite musique criarde dans ce type d’articles.

Chloé, Lisa, Clémence, Yves, Coralie, Virgile…

RTL Info Belgique cite Chloé qui refuse d’avoir des enfants à cause du changement climatique ; Le Point s’intéresse au mouvement GINK (pour Green Inclination, No Kids) ; Le HuffPost se penche sur ces Français qui ne feront pas de marmots pour faire face à « l’urgence écologique » (on cite les exemples d’Audrey, Yves, Coralie, Clémence, Caroline, Marion, Olivia…). Elle, Marie-Claire, France Info, Paris Match, France 2, Le Monde, France Inter, France Culture, Courrier International : la liste des médias est longue qui présentent, analysent et expliquent ce phénomène.

L’oeil averti remarque des éléments récurrents typiques du « progressisme » dans la plupart de ces articles :

  • La plupart des childfree ont développé une croyance eschatologique de la fin du monde en raison de la pollution, de la surpopulation, et de la sur-consommation, etc. C’est la fameuse urgence écologique, étayée très souvent dans les articles par les études du GIEC. On retrouve là une vision angoissante et contraignante de l’écologie qui a le vent en poupe.
  • L’épanouissement personnel est perçu comme une fin en soi, non comme un moyen de réaliser de bonnes, belles et/ou grandes actions. Voici un des leitmotivs de la société occidentale : l’individu-roi, qui n’existe que pour lui-même et ne conçoit pas de partager sa vie et son temps. L’égoïsme ou l’incapacité à élever des enfants sont alors justifiés par des plaidoyers pour le développement personnel.
  • Un féminisme remettant en cause la biologie, la société (occidentale, cela va de soi), ou encore le personnel médical. Ainsi, plusieurs femmes citées désirent se soustraire à la pression sociale et à la valorisation de la femme-qui-travaille-et-élève-des-enfants ou citent les grossièretés subies par leurs connaissances lors de l’accouchement ou des échographies. En faisant le choix de ne pas avoir d’enfants, elles pensent s’affranchir de cette pression et faire un pied de nez aux attentes d’une société paternaliste et trop soucieuse des règles biologiques de pérennisation de l’espèce.
  • Enfin, on remarque une nette propension à la victimisation chez les témoins interviewés, qui va de pair avec une auto-satisfaction narcissique de leur choix de vie, qui serait le seul raisonnable. Faire un choix ne leur suffit pas, ils souhaitent que cela se sache, et que leur engagement écologique soit applaudi comme il se doit. C’est pourquoi ils donnent des leçons aux lecteurs ou à leur entourage.

Mais alors, quelle est la note criarde qui trouble cette mélodie responsable ?

… mais aucune trace de la diversité heureuse !

Illustrations de certains articles cités (montage photo à partir de captures d’écran).

Cette note dissonante, c’est l’absence quasi-totale de diversité : l’immense majorité des témoins a la peau blanche et porte des prénoms traditionnellement européens ou anglo-saxons. Un comble, alors que certains des médias cités plus haut se font les plus dévoués zélateurs de la diversité, du vivre-ensemble, voire de la créolisation à longueur d’articles et d’éditoriaux !

Les illustrations choisies parlent d’elles-mêmes : des jeunes femmes caucasiennes, des dessins de femmes caucasiennes, un homme blanc, un couple blanc. Aucun Mohamed, pas de Fatoumata, nada, que dalle, tchi ! On peut donc émettre trois hypothèses :

  • Soit la diversité (euphémisme de la langue médiatique pour désigner au quotidien les Français d’origine africaine) fait des enfants, et montre par là un égoïsme environnemental coupable dont il n’est curieusement jamais question.
  • Soit les journalistes n’ont pas interrogé ladite diversité sur le sujet, faisant montre d’un racisme nauséabond.
  • Soit les articles ont en fait une autre visée, celle de rendre acceptable l’idée selon laquelle les occidentaux ne doivent plus faire d’enfant.

Cette dernière supposition est la plus solide, pour plusieurs raisons. D’abord, les mêmes journalistes et médias qui encouragent la diversité l’invisibilisent systématiquement sur le sujet de la parentalité refusée : ce n’est pas une simple distraction de journaliste, mais un choix délibéré.

Ensuite, les personnes citées invoquent la démographie humaine galopante pour justifier leur choix. Pourquoi alors ignorer (ou omettre de mentionner) que l’Afrique verra sa population doubler d’ici 2050 (on passera alors à 2,5 milliards d’habitants sur le continent africain) ? Leurs leçons concernant les Européens des villes ne sont visiblement pas assez universelles pour inclure des pays où chaque femme a en moyenne 6 ou 7 enfants dans sa vie. Les journalistes n’y pensent pas davantage… mais n’oublient pas de faire parler des personnes pour lesquelles l’adoption est un compromis idéal entre souci écologique et désir d’enfant. Ouf : la diversité et l’immigration sont de retour !

Les ficelles sont grosses

En fait, la plupart des articles sur le sujet s’inscrivent dans la ligne éditoriale des médias qui les produisent. Une ligne éditoriale très -trop- souvent calquée sur les dérives féministes, racistes, écologistes, qui empoisonnent la société occidentale dans son ensemble. Rappelons ici que si le phénomène décrit semble bien réel, sa reprise dans de multiples articles et reportages ces dernières années participe à son entrée dans les moeurs et à sa banalisation (voir la fenêtre d’Overton).

« Ils ont choisi de ne pas avoir d’enfants« , n’est pas le sujet : le sujet, c’est de pousser encore une fois les occidentaux blancs à se faire petits, à laisser la place en adoptant, à battre leur coulpe, à changer leurs moeurs, en somme : à disparaître. Les incohérences relevées prennent alors tout leur sens : pour eux, c’est « no future« .

La démographie est pourtant un sujet autrement plus sérieux.

Un article également publié sur Causeur.fr : cliquez ici.

La loi contre les « séparatismes » fait les Unes

Alors que la loi couramment appelée « loi séparatismes » a été présentée mercredi 9 décembre 2020 en Conseil des ministres, plusieurs journaux en ont fait leur Une hier. Analyse comparative.

20 Minutes : « Tout en mesure(s) »

La Une de 20 Minutes du 9 décembre 2020

Placement/composition

En plaçant cette information dans le ventre de la Une, 20 Minutes lui donne un espace prépondérant et indique par là une information jugée importante par le journal.

Titres choisis

20 Minutes joue sur la polysémie pour évoquer la loi. Ici, la « mesure » au singulier indique l’attitude prudente du gouvernement, sa retenue, sa circonspection. Cela indique en filigrane que le sujet est sensible et nécessite de prendre quelques précautions. Au pluriel, « mesures » renvoie aux moyens pris pour atteindre un but. L’association des deux sens du mot « mesure » dans ce titre crée un léger contraste : lorsque l’on est mesuré, on ne multiplie pas les mesures ! Notons au passage que le quotidien écrit « Séparatisme » : la loi ne vise qu’un séparatisme, mais lequel ?

Chapô

La question précédente trouve sa réponse dans le chapô : la loi vise « notamment à combattre « l’idéologie islamiste »« , indique 20 Minutes entre guillemets. Les guillemets, en indiquant une citation, induisent toujours une distance critique. On apprend aussi que le gouvernement avance « avec fermeté et prudence » : le choix de ces deux adjectifs répondent plutôt bien aux deux sens du mot « mesure« . La fermeté des mesures, la prudence et la mesure.

Photo

La photo choisie date du 19 juillet 2018 et a été prise à Périgueux. Elle est presque entièrement occupée par la grande fresque réalisée par l’artiste YZ et représentant le nouveau visage de Marianne, symbole de la République française. En dessous, Macron apparaît minuscule ; sa bouche entrouverte et la gestuelle de ses mains indiquent qu’il est en train de parler. Les proportions et la composition de l’image donnent l’impression que la République surveille de toute sa grandeur et de tout son poids les décisions du gouvernement Macron sur un sujet symbolique. Elle le surplombe, le domine entièrement, et est démesurément plus grande que lui.

La Provence : « La République sur son fil laïc »

La Une de La Provence du 9 décembre 2020

Placement/composition

Le quotidien de PACA traite l’information en sous-tribune, dans un bandeau à droite de la page. L’information n’est pas illustrée. Le quotidien de presse régionale donne typiquement la priorité aux informations locales en Une.

Titres choisis

Deux titres sont visibles.

« La République sur son fil laïc » indique la position à la fois complexe et sous tension qu’occupe… la République, pas le gouvernement ! Le choix de ce mot désigne donc la forme du gouvernement, et l’État ainsi gouverné. Il peut indiquer que cette position d’équilibriste sur un fil concerne à la fois le gouvernement et le peuple.

« Prendre soin des mots » est le second titre visible. Il fait écho au premier et précise cette position d’équilibre par une phrase infinitive : cette position complexe, sur un fil, se traduit notamment par un choix complexe de mots. En filigrane, La Provence signifie-t-elle que la loi ne doit pas stigmatiser une religion en particulier ?

Chapô

Malheureusement, le chapô est illisible. On apprend que La Provence a réalisé un dossier sur le sujet. Cela reflète l’attention portée au journal à ce sujet.

Le Figaro : « Séparatisme : Macron révise ses ambitions à la baisse »

La Une du Figaro du 9 décembre 2020

Placement/composition

Information placée dans le ventre droit de la Une du Figaro = information importante pour le quotidien ! S’il n’y a pas de photo, on remarque juste en dessous un éditorial consacré lui aussi au sujet.

Titres choisis

Le gros titre choisi montre clairement l’opinion du Figaro. « Revoir ses ambitions à la baisse » n’est pas forcément flatteur pour le Président en l’absence de contrainte réelle : pour Le Figaro, Macron a changé d’attitude et voit désormais petit. Ce parti-pris semble conforme à la ligne éditoriale du journal sur ce type de sujets. Il est renforcé par le titre de l’éditorial, « Insuffisant« .

Chapô

En mettant entre guillemets l’expression « confortant les principes républicains« , Le Figaro prend ses distances avec cette appellation et souligne sans doute par là son évolution, qu’il déplore sans doute : on est passés de la loi contre le « séparatisme » à la loi « confortant les principes républicains« . Façon subtile d’illustrer la baisse des ambitions ?

La seconde phrase fait écho au gros titre et souligne le changement de posture de Macron, dont la « forte volonté » s’est muée en « prudence« . En écrivant, « fait le choix de…« , Le Figaro oppose la volonté à la prudence. Ainsi, Macron a désormais moins -ou plus du tout- de volonté sur ce sujet.

Le Monde : «  »Séparatismes » : l’exécutif toujours en quête d’équilibre »

La Une du Monde du 9 décembre 2020

Placement/composition

Le minimum syndical pour Le Monde, qui traite le sujet petitement en sous-tribune. On y lit que plusieurs pages intérieures y sont consacrées, mais l’information ressemble à s’y méprendre à une brève pour le journal, qui n’a pas fait de choix visuel fort.

Titre choisi

À l’instar de La Provence, Le Monde indique la nécessité d’un équilibre, ce qui suppose toujours la résolution d’une équation complexe. En expliquant que l’exécutif est « en quête » de cet équilibre, le journal souligne que cette position n’est toujours pas atteinte… et que l’exécutif la recherche.

Chapô

Le chapô est là aussi illisible !

L’Humanité : « Le dangereux calcul de Macron »

La Une de L’Humanité du 9 décembre 2020

Placement/composition

Le quotidien de gauche estime que l’information est importante. Il la place donc dans le ventre et elle occupe quasiment les 3/4 de la hauteur de la Une. Il y a un surtitre, un titre, une grande photo, et un chapô.

Titres choisis

Contrairement à La Provence ou au Figaro, L’Humanité met le mot « séparatismes » entre guillemets, à l’instar du Monde. Distanciation critique ou simple citation ? La suite de l’analyse tend à pointer la première option.

L’expression « dangereux calcul » donne l’impression d’une manigance risquée : Macron fait quelque chose d’aventureux. Le mot « calcul » implique vaguement une opération sournoise, menée en sous-main au service d’objectifs inavoués. Mais quel est ce calcul ? Début de réponse dans le chapô peut-être…

Chapô

Le chapô est composé d’une phrase contenant deux propositions. Si la première est plutôt factuelle, la seconde exprime l’opinion du journal : Macron « risque d’aggraver les maux qu’il prétend combattre« . On peut associer Macron à cette volonté, et pas simplement le « projet de loi » comme origine. C’est ce qu’indique le gros titre. Ainsi, le calcul présidentiel serait d’aggraver des maux… qu’il fait donc semblant (« prétend« ) de combattre ! On distingue donc pour L’Humanité deux aspects : publiquement, Macron revendique un combat contre des maux ; secrètement, son calcul consiste à aggraver ces maux.

Photo

La photo choisie a été prise lors du discours de Macron aux Mureaux le 2 octobre 2020. Macron discourt à son pupitre, la mine grave et l’oeil sérieux (calculateur ?). S’appuyant fermement sur son pupitre, il tourne une main vers le ciel, et les doigts de celle-ci sont recourbés. Cette posture traduit une maîtrise ferme de la situation, et le geste de la main gauche est celui que l’on fait lorsqu’on explique/affirme quelque chose. À l’arrière-plan, Marianne est bien visible. Les yeux du Président sont plutôt orientés dans la même direction que celui de Marianne (vers la droite… géométrique ou politique ?), mais il ne regarde pas la même chose.

Libération : « Du séparatisme à l’équilibre »

La Une de Libération du 9 décembre 2020

Placement/composition

Comme L’Humanité, Libération donne à l’information une place prépondérante en Une : elle en occupe tout le volume, à l’exception d’une mince manchette. Il y a un gros titre, une grande photo, et un chapô consistant.

Titre choisi

Libération aborde comme Le Monde un processus en cours : celui de la recherche d’équilibre. On part ainsi du « séparatisme » pour aller vers « l’équilibre » : ces deux termes ne sont donc pas compatibles pour Libé, puisque l’on se rend d’un état à l’autre.

Chapô

La loi a changé de dénomination ? Là où Le Figaro y voyait une baisse d’ambition, Libération estime que « même rebaptisé« , le projet de loi est un texte « hautement inflammable qui pourrait diviser jusque dans la majorité« . Le quotidien de gauche insiste donc sur la notion de danger à l’image de L’Humanité. Mais alors que L’Huma restait vague sur « les maux« , Libération est plus explicite et évoque les conséquences politiques d’un tel texte. En opposant le changement de nom du projet de loi à sa nature inchangée, Libé semble indiquer que la teneur du texte n’a pas changé : son changement de nom avait-il une simple visée cosmétique destinée à amadouer l’opinion publique ?

Photo

La photo provient également du discours de Macron aux Mureaux le 2 octobre dernier, mais a été prise à un autre moment, et d’un autre angle. Cette fois, l’oeil de Marianne semble regarder (surveiller ?) le Président. Ce dernier est coincé à droite de l’image. Son doigt pointé indique une direction qu’on ne voit pas au bord de l’image : la bordure de l’image évoque ici un cul-de-sac vers lequel se dirige le Président.

L’Opinion : « Séparatismes : un tournant qui ne dit pas son nom »

La Une de L’Opinion du 9 décembre 2020

Placement/composition

Le quotidien libéral place l’information en manchette. Le texte est signé et ne comporte pas de renvoi vers des pages intérieures : il s’agit d’un éditorial, et le sujet n’est pas approfondi dans l’édition. Il n’y a pas de photo.

Titre choisi

En écrivant que la loi est à un « tournant qui ne dit pas son nom« , L’Opinion fait écho au « calcul » manquant de franchise de Macron évoqué par L’Humanité… mais sans doute pas pour les mêmes raisons ! On remarque que le journal écrit le mot « séparatismes » au pluriel, comme Le Monde et L’Humanité.

Texte

Échec pour trouver une version lisible de l’éditorial… malheureusement !

Synthèse

Le projet de loi était présent en Une de nombreux quotidiens ce mercredi 9 décembre, dont les 7 journaux analysés ici. Cela marque un intérêt vif des journalistes pour le texte, et indique en creux son importance. On peut imaginer que tous sentent la situation tendue.

Les quotidiens libéraux de droite insistent plutôt sur l’évolution négative du projet de loi : des « ambitions à la baisse » pour Le Figaro, un « tournant qui ne dit pas son nom » pour L’Opinion. Le message semble clair : en passant d’une lutte contre le « séparatisme » à une lutte contre les « séparatismes » puis à une loi « confortant les principes républicains », le gouvernement déçoit en diluant et ramollissant son message. Ainsi, Macron passe de la fermeté à la prudence pour Le Figaro… et ne le fait pas franchement, comme le souligne L’Opinion.

Les quotidiens de gauche semblent eux redouter que le texte mette le feu aux poudres : « dangereux » pour L’Humanité, « hautement inflammable » pour Libération. Partisans du vivre-ensemble, ces deux journaux pointent le risque d’explosion sociale, voire politique, que peut engendrer ce texte qu’ils estiment très sensible… voire inutilement agressif ?

Enfin, trois journaux plus modérés (La Provence, 20 Minutes, Le Monde) insistent davantage sur la recherche nécessaire d’équilibre, donc sur le processus plutôt que sur les résultats possibles. La notion d’équilibre souligne cependant, même de façon plus légère, que le risque est bel et bien présent.

La guerre à Dijon : le choix de mots douteux du Figaro

Les Dijonnais ont vu pendant 4 jours des centaines de personnes défiler en ville, armes de guerre à la main. Ils ont entendu des coups de feu tirés et assisté à un règlement de compte entre individus violents et nombreux.
Armes de guerre, organisation, nombre : on parle là de bataille ou de guérilla.

Mais pour Le Figaro, ce sont juste des « tensions ». Encore un bel euphémisme !

Non non, on parle bien d’un État faible et invisible et d’individus lourdement armés. Ne vous y trompez pas.