Le port du masque, impitoyable révélateur de la nature humaine (3/3) : refuser de penser par soi-même est une faute !

Troisième partie de notre article sur les leçons sociales à tirer après deux ans de port du masque obligatoire. Aujourd’hui, il est temps de dégager la part de responsabilité collective de ce marasme ; et de conclure enfin ce propos.

Photo personnelle.

Depuis la Seconde guerre mondiale, une question fascine de nombreux chercheurs, historiens, et anthropologues : comment fût-ce possible ? Comment certains nazis, qui étaient parfois des maris dévoués, des pères attentifs, des hommes cultivés, ont pu commettre froidement le pire génocide de toute l’Histoire ? Beaucoup ont tenté de donner une explication à cela : des romans, des essais, des articles foisonnent depuis des décennies.

Le procès d’Adolf Eichmann – le logisticien de la Solution finale- fut à cet égard très instructif. Au cours de l’instruction, l’image du boucher sanguinaire s’est estompée petit à petit. Ne restait qu’un petit bureaucrate soucieux de servir aux ordres sans se poser de questions, afin de faire avancer sa carrière. Le capitaine de la Gestapo, Heinrich Müller, présentait aussi le même profil. En fait, beaucoup d’entre les nazis qui étaient éloignés de la réalité des massacres ont permis leur accomplissement par souci de promotion.

C’est ce qu’Hannah Arendt a nommé la « banalité du mal« , dans un essai retentissant et très discuté. Mus par un carriérisme morbide, ces hommes ont abandonné leur « pouvoir de penser » et leur capacité à distinguer le Bien du Mal, laissant ces considérations philosophiques à leurs supérieurs. A cet égard, la conférence de Wannsee en janvier 1942, durant laquelle a été actée la Solution finale, leur a probablement permis de se soulager du poids de leur conscience.

Là encore, quel rapport avec le port du masque ? Nous avons vu que la foi en l’État et la démocratie donne au gouvernement un pouvoir de coercition frisant l’absurde dans le cas du Covid. Notre peur nous fait accorder une confiance aveugle à un groupe d’hommes, et la dilution de responsabilité nous prévient d’être celui ou celle qui arrêtera ces simagrées. Il suffit d’ajouter à cela la suspension du jugement moral qu’entraînent la peur et la foi. Et l’on comprend pourquoi on croise des automobilistes portant le masque alors qu’ils sont seuls dans leur voiture, ou des jeunes gens se soumettant au chiffon d’eux-mêmes dans la rue (alors qu’il n’y est plus obligatoire !).

Nous avons refusé de penser par nous-mêmes ; d’autres le font pour nous. Ces autres ont leur propre agenda et leur propre morale. Ainsi, nous nous réjouirons bêtement de la levée des restrictions sanitaires qui entrera en vigueur le 14 mars prochain. Le port du masque ne sera plus obligatoire : quelle coïncidence formidable, à moins de deux mois d’une élection présidentielle à laquelle concourt le principal responsable de la gestion de la pandémie !

Conclusion : tirons des leçons, et vite

La crise sociale due à la gestion du coronavirus (elle n’est pas due au virus lui-même) nous a offert un impitoyable exemple de gouvernance inhumaine, morbide, anxiogène, aléatoire et absurde. On nous a légalement interdit d’enterrer nos proches pendant plusieurs mois : c’est un déni d’humanité. Nous avons cru à une chose et à son contraire depuis deux ans, sans sourciller. Nous avons fanfaronné en privé, clamé notre ironie, et fermé notre clapet en public. Nous avons écouté avec angoisse le décompte des morts chaque jour dans les médias. Nous nous sommes terrés pendant des mois comme des souris effrayées par un serpent. Nous avons accepté que nos concitoyens deviennent nos flics.

Personne n’est plus coupable qu’un autre individuellement : la faute est collective.

Nous avons été les instruments de notre propre servitude, au nom d’une société fondée sur le principe de précaution. Une société où le transhumanisme pointe son nez : celui qui prétend délivrer l’Homme de la maladie, voire de la mort. Voyez comme c’est joli et naturel, la vie sans maladie et sans mort ! Mais, la maladie et la mort ont de tous temps été les compagnes fidèles de l’Homme. Elles font partie de la vie : comment a-t-on pu l’oublier ?

Nous sommes coupables d’avoir exigé de certains hommes l’impossible : protéger tout le monde, tout le temps. Nous avons cédé à une peur instrumentalisée (voire inoculée) par des entités privées de recul et faillibles : gouvernement, médias, etc. Nous avons cru sans objections. Nous avons sermonné sans regrets notre prochain. Nous avons été paresseux et crédules. Nous avons en fin de compte misérablement incarné notre déchéance occidentale : peurs et angoisses, renoncements, grandes leçons de vertu pérorées à tout bout de champ, incapacité à affronter la réalité.

Et même si le port du masque paraît du bon sens dans certains endroits exigus tels que les transports collectifs, nous avons prouvé que nous étions prêts à beaucoup pour pas grand-chose. De deux choses l’une : ou nous tirons des leçons de cet évènement sans précédent, ou nous continuons de forger nos chaînes en clamant notre liberté et notre vertu.

Sans quoi, nous mériterons d’être bâillonnés ; métaphoriquement, et littéralement.

Vous pouvez découvrir la première et la deuxième partie de cet article !

Le port du masque, impitoyable révélateur de la nature humaine (2/3) : le mystérieux « ils » et les origines de son inquiétant pouvoir

Deuxième partie de notre article sur les leçons sociales à tirer après deux ans de port du masque obligatoire. Aujourd’hui, nous nous penchons sur les origines du pouvoir de coercition de ceux qui l’ont imposé.

Avant, lorsqu’une personne expliquait sérieusement que la Terre est plate, on riait un bon coup et on passait à des choses plus sérieuses. Aujourd’hui, cette personne peut trouver sur Twitter 20 millions de types d’accord avec lui. La force du nombre fait autorité, et paraît vous obliger à considérer le propos (ils sont beaucoup à le penser, tout de même ; y aurait-il du vrai ?). C’est pourquoi des gens apparemment sérieux comme des journalistes perdent leur temps à « décoder » des rumeurs à la con sorties tout droit des égouts d’Internet.

Il y a autre chose qui fait autorité : la foi. La foi est à l’origine de croyances fortes et stables. Elle peut vous faire accepter des choses inacceptables au nom d’une récompense ultérieure. La foi est un sentiment religieux, mais elle n’a pas Dieu pour seul objet : elle peut être politique, culturelle, sentimentale, etc. Les nazis croyaient que leur extrême violence les mènerait à un monde d’aryens parfaits ; Jésus croyait que son sacrifice offrirait aux hommes leur rédemption et à lui, la résurrection ; et les apeurés occidentaux du XXIe siècle croient que l’État, en imposant le port du masque, leur offrira un monde sans risque sanitaire. Un monde dans lequel leur peur deviendrait une vertu : le paradis des timorés, l’Eden du trouillard.

Depuis 1789, la plupart des Français ont foi en la démocratie. Dans son célèbre ouvrage Psychologie des foules, Gustave Le Bon relève d’ailleurs que ce mot de « démocratie » n’a pas le même sens pour tout le monde : « Pour les Latins, le mot démocratie signifie surtout effacement de la volonté et de l’initiative de l’individu devant celle de l’État« . Lucide ! Le port du masque nous en donne une belle illustration. Investissant le gouvernement d’un pouvoir rendu magique par le seul fait de nos croyances collectives, nous nous mettons à croire aveuglément sa promesse : l’immunité pour tous grâce au chiffon sur la gueule !

Nos dirigeants vous privent d’une forme de liberté toute démocratique ; et en même temps, ne voient aucun problème à se gargariser du mot « démocratie ». Ils se payent même le luxe de donner des leçons de démocratie à qui veut (et ne veut pas), et osent critiquer ces pays qui selon eux ne sont pas « démocratiques ». Le gouvernement se prend pour le gardien du temple démocratique ; il en est le premier blasphémateur. Si vous placez votre foi en Macron, en la démocratie, vous nierez que Macron se trompe ; vous nierez que notre démocratie tient plus d’une oligarchie fondée sur la connivence et le statut social. Car, se l’avouer, c’est remettre en cause ce que vous pensez et croyez sur ces sujets, donc une partie de vous-même. Ce phénomène a un nom : la dissonance cognitive, cet état inconfortable dans lequel on se trouve lorsqu’on se rend compte que l’on s’est trompé.

Le statut de l’État et de ses représentants (seuls dotés d’un pouvoir coercitif toléré) fait figure d’autorité suprême devant laquelle beaucoup suspendent leur raisonnement. Ils confondent ainsi l’autorité avec l’infaillibilité et la connaissance. Le « ils », c’est l’État, cet inquiétant Léviathan. Et il tire son pouvoir de notre croyance en lui (il nous veut du bien) et en la démocratie (c’est juste le temps que l’épidémie se calme !). NOUS acceptons de porter le masque. Par confort, par peur, par conformisme, par envie d’afficher notre vertueuse responsabilité.

Dans Le Père Goriot, Balzac écrivait ces lignes déjà froidement réalistes : « Un des traits caractéristiques qui trahit le mieux l’infirme étroitesse de cette gent subalterne, est une sorte de respect involontaire, machinal, instinctif, pour ce grand lama de tout ministère, connu de l’employé par une signature illisible et sous le nom de Son Excellence Monseigneur le Ministre, […], et qui, aux yeux de ce peuple aplati, représente un pouvoir sacré, sans appel. Comme le Pape pour les Chrétiens, Monseigneur est administrativement infaillible aux yeux de l’employé ; l’éclat qui jette se communique à ses actes, à ses paroles, à celles dites en son nom ; il couvre tout de sa broderie, et légalise les actions qu’il ordonne ; son nom d’Excellence, qui atteste la pureté de ses intentions et la sainteté de ses vouloirs, sert de passeport aux idées les moins admissibles. Ce que ces pauvres gens ne feraient pas dans leur intérêt, ils s’empressent de l’accomplir dès que le mot Son Excellence est prononcé. Les bureaux ont leur obéissance passive, comme l’armée a la sienne : système qui étouffe la conscience, annihile un homme et finit, avec le temps, par l’adapter comme une vis ou un écrou à la machine gouvernementale.«

Finalement, cela n’a pas beaucoup changé depuis le XIXe siècle.Nous sommes en bonne partie les instruments de ce que nous critiquons ; de notre servitude. La Boétie, un gamin de 18 ans, l’avait déjà compris il y a 500 ans ! Aurions-nous cessé de penser ? Ou bien pensons-nous improprement ?

Vous pouvez lire la première et la troisième partie de cet article ici.

Le port du masque, impitoyable révélateur de la nature humaine (1/3)

Toujours obligatoire à l’intérieur des commerces en France, le port du masque oblige les gérants à contrôler leurs concitoyens, se muant en flic de leur prochain. Nous pouvons envisager cela comme la plus grande expérience jamais menée sur la dilution de la responsabilité. Et tirer des leçons de cet épisode et de ce qu’il nous révèle de nous -mêmes. Explications.

Affiche placardée sur la quasi-totalité des commerces de France.

La scène se déroule dans une station de ski des Pyrénées, le lundi 28 février 2022. Oubliant de mettre un masque -geste que je trouve personnellement chargé d’une symbolique forte et inquiétante-, mes skis à la main, je m’apprête à rendre mon matériel et à récupérer mes chaussures. A travers une vitre de plexiglas, je m’adresse à la gérante, non masquée elle non plus. Je lui règle ce que je dois, et la remercie. C’est alors qu’elle me dit : « Par contre, il faudra penser à mettre votre masque, s’il vous plaît. » Je marmonne un vague « oui« , et son collègue embraye : « Vous pouvez mettre le masque s’il vous plaît ?« . Devant mon expression sans doute parlante (bien que je ne pipe mot), il ajoute ces mots, qu’il pense sans doute chargés de sympathique connivence : « Je sais, c’est lourd, nous aussi on a hâte qu’ILS nous disent de l’enlever« . C’est dit avec gentillesse, mais j’ai un déclic.

Cela faisait des mois que je tournais autour du sujet. Cette phrase a priori banale contient tout ce qui m’a profondément intrigué depuis le début de la crise du Covid.

Pourquoi avons-nous accepté aussi facilement le port d’un masque après nous être vus expliquer par une éphémère porte-parole du gouvernement qu’il était « inutile » et que son utilisation nécessitait « des gestes techniques précis » ?

Pourquoi tenons-nous comme évident le fait de nous dissimuler la moitié du visage dans des conditions rocambolesques (en entrant debout au restaurant, le port du masque est obligatoire ; assis à une table à 50 cm d’une autre, il ne l’est plus) ?

Qu’est-ce qui donne à ce mystérieux « ils » l’extraordinaire pouvoir d’obliger les gens au port du masque ? Et d’ailleurs, qui est vraiment ce « ils » ?

Comment les hommes, êtres de culture par excellence, oublient-t-il aussi massivement que le visage est notre carte d’identité atavique, la première chose que voit notre prochain de nous, la partie de notre corps qui exprime le mieux nos émotions et notre langage non-verbal ?

Toutes ces questions renvoient à plusieurs phénomènes, heureusement connus et étudiés en raison de leurs antécédents historiques et expérimentaux. Nous allons nous pencher sur certains d’entre eux pour développer une thèse qui soit la plus claire possible.

La dilution de responsabilité, qu’est-ce que c’est ?

En psychologie sociale, la dilution de responsabilité (aussi appelée « effet de témoin ») est un phénomène observé de dilution de la responsabilité individuelle au sein d’un groupe. Il a été mis en évidence dans les années 60 par deux chercheurs, John Darley et Bibb Latané. Pour faire simple, ils ont découvert que la probabilité que nous intervenions dans une situation d’urgence est plus faible lorsque nous sommes en groupe. Plus il y a de témoins, moins il est probable que nous agissions ; et nous agissons de toute façon beaucoup moins vite.

Imaginez que vous vous promenez dans une rue fréquentée en ville, quand un homme s’effondre soudain. Vous hésitez à intervenir davantage que si vous étiez seul, pour plusieurs raisons :

  • Pourquoi interviendriez-vous, plutôt qu’un autre ? La foule de la rue constitue ce que vous percevez comme un groupe. La responsabilité de porter assistance à la personne qui s’effondre est diluée, répartie entre chaque personne constituant le groupe.
  • L’appréhension de l’évaluation : vous craignez une évaluation négative de votre intervention par les autres membres du groupe, vous sachant observé. On pourrait imaginer dans notre exemple que la victime est un poivrot habitué des chutes et connu dans le quartier, et que l’on rie de votre sentiment d’urgence alors que la situation est habituelle.
  • Enfin, l’homme est un animal grégaire. L’influence sociale est déterminante. Votre délai de réaction est rallongé car vous observez ce que font les autres pour vérifier que vous avez bien compris la situation. Les gens s’observant les uns les autres, cela crée une inhibition générale.

Ces résultats probants ont été confirmés par d’autres expériences depuis. Si certains biais doivent honnêtement nous pousser à les tempérer, ils ont grandement apporté à la psychologie sociale. Et permettent de comprendre en partie la remarque de l’employé de la boutique de location de skis, et la situation française sur le port du masque.

Quel rapport avec le port du masque ?

En annonçant un port du masque obligatoire, le gouvernement a imité d’autres pays (Asie du Sud-Est ou Italie par exemple) à la même période. Devant le poids du nombre, Macron et consorts ont sans doute estimé que c’était une mesure essentielle de la lutte contre le Covid : on peut y voir un effet de l’influence sociale (après avoir dit le contraire, le gouvernement a finalement imposé le port du masque). Ce n’est pas la seule raison : la judiciarisation extrême de la société a sans doute entraîné la peur de poursuites judiciaires pour mise en danger de la vie d’autrui ; Agnès Buzyn en sait quelque chose. Cela explique aussi la frilosité de notre société et de notre gouvernement. Le principe de précaution est omniprésent, nous ayant fait surréagir à quelque chose qui ressemble davantage à une grippe de saison nouvelle qu’à la peste noire.

Dans ce contexte, quand nous espérons « qu’ILS nous disent » d’enlever le masque, nous nous en remettons de facto totalement à un décideur externe, probablement sans nous en rendre compte, et sans nous poser de questions. Là encore, l’influence sociale est prépondérante : le loueur de skis sait sûrement que tout le monde impose le port de la muselière dans les commerces, et craint sans doute la réprobation sociale (un client apeuré lui faisant la leçon en cas de négligence par exemple).

Quel contraste saisissant entre des individus globalement exaspérés de devoir porter sagement leur bout de tissu en sentant bien qu’il y a quelque chose de pas très naturel ou normal dans cette affaire, et des structures humaines (l’entreprise en premier lieu) au sein desquelles les mêmes remisent ce sentiment par peur de la réprobation sociale ! Sitôt passé le seuil du bureau/du commerce/du bâtiment public, la responsabilité est divisée. Je n’aime pas porter le masque, mais face à une telle masse humaine qui le porte et veille à son port par autrui, que puis-je faire ?

Nous n’avons, semble-t-il, pas réalisé que nous n’étions pas obligés d’être les maillons d’une chaîne inutile et mal huilée. Nous remisons notre jugement sur le masque pour les conversations privées, où nous arborerons un air bravache en fustigeant le gouvernement. Mais en nous fondant sur le comportement d’autrui, nous suspendons ce jugement dès lors que nous sommes en groupe.

Ce qui nous amène à la réponse aux autres questions posées : qui est le « ils » ? D’où tient-il son pouvoir ?

Vous pouvez lire la deuxième et la troisième partie de cet article sur ce blog !

Émeutes en banlieue : quand Le Monde euphémise

Analyse à la volée de l’article « De Clichy à Gennevilliers, des jeunes habités par un « sentiment d’injustice », des policiers dénoncent l’« impunité généralisée » » :

– Le titre donne une citation à chaque partie prenante. Il donne l’impression d’un jeu entre gamins rapporteurs souhaitant se départager après un match nul. Question : en quoi un « sentiment d’injustice » légitime-t-il l’attaque de forces de l’ordre ?

– Le Monde pose la question : « Faut-il y voir des signes avant-coureurs d’une conflagration généralisée ou une simple flambée de violences sans lendemain ? »
Sauf à être aveugle, en quoi par exemple l’attaque d’un commissariat par des dizaines d’assaillants organisés et hurlant un même mot d’ordre peut-elle être tolérée ? Cette info est aisément vérifiable…
Enfin, accompagner « flambée de violences » de l’adjectif « simple » et l’opposer à une « conflagration généralisée » suppose que l’on n’aurait pas lieu de s’indigner/s’inquiéter (est-ce une guérilla ? Non, une simple flambée de violences ! Ouf, tout va bien alors !)

Une analyse sommaire du titre et du chapô semblent déjà indiquer une vision du monde tranchée de la part de l’auteur de l’article. Votre meilleure arme ? Un peu de recul !

Les maux des mots !