La justice selon Assa Traoré

Assa Traoré monte au créneau. Dans une vidéo, elle tente de disculper son frère Adama du viol pour lequel son ancien co-détenu a quand même été indemnisé près de 30 k€.
Originalité : la jeune femme estime que le passé criminel de la victime de viol (dont elle dévoile le nom publiquement dans un geste de grande classe) aurait dû jouer contre lui, sans comprendre l’incohérence de son propre propos.

En effet, c’est la même qui nous explique depuis 4 ans qu’il ne faut pas juger Adama en fonction de son casier judiciaire. Si un journaliste s’aventure sur ce terrain, il s’agit selon le Comité Adama « d’injures », de « diffamation », et même de « provocation à la haine et à la violence à l’encontre de personnes à raison de leur origine ». Bigre !

Une dérive de plus, symbolique de l’exigence des militants haineux : la justice n’est reconnue par eux que si elle va dans leur sens. Dans le cas contraire, elle est la preuve de l’existence du « patriarcat/sexisme/racisme/islamophobie d’État » (raye la mention inutile et construis tes propres éléments de langage ! Un jeu pour toute la famille).

En cas de défaite judiciaire, ces « militants » font tout pour obtenir la mise à mort sociale de leur victime via Twitter, des vidéos où le nom est dévoilé (message implicite : « meute, tu as les infos, venge-toi ! »), oubli de la présomption d’innocence…

Jusqu’ici, tout va bien !